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Luther a beaucoup varié sur la question du baptême (cf. Lichtenberger : Encyclopédie des Sciences religieuses, Tome II. P.P. 68 en suiv, Fischbacher). Selon le Sermon sur le sScrement du baptême (1519), la régénération opérée par la Foi commence au baptême et se continue pendant toute la vie. La Confession d'Augsbourg (1530), à l'article IX, dit simplement que le baptême est nécessaire au salut, que la Grâce y est offerte. A la fin de sa vie, Luther considérait que l'eau du baptême, eau à laquelle se joint la Parole de Dieu (Cat. min. IV.10) est une eau divine, sainte, salutaire (Cat. maj. IV. 17, 18) opérant la rémission des péchés (Cat. min. IV.6), mais seulement pour ceux qui croient à la parole et aux promesses divines (cf. ibid.) Georges Fulliquet, professeur de théologie à l'Université de Genève, dans son Précis d'Histoire des Dogmes (Fischbacher) ,P.P. 162-163, résume ainsi la doctrine de Luther : « Le baptême des enfants est la manifestation la plus claire de la grâce prévenante La foi d'autrui est ici utile à l'enfant, et, de plus, le baptême confère la foi personnelle. » Mais il s'agit encore ici d'un point de vue pédobaptiste. Pour Calvin, l'essentiel c'est la gloire de Dieu, sa volonté, son action (vous [sans doute?] que Calvin n'a pas été sans subir l'influence de Duns Scot), d'où un monisme absolu et une religion d'héroïsme ; de plus, en donnant au Saint-Esprit la fonction de lien entre les hommes, les Ecritures, Jésus-Christ, et Dieu, Calvin a pris une position originale, qui, en dehors de toute ontologie, attribue au Saint-Esprit un

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