Jean ARABIA
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BOULOGNE (Seine)
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10/52L'homme propose et Dieu dispose
- Oui si le destin est Dieu et si nous ne le contrarions point. Ces jours-ci ‑ tenu par mes travaux de loupe-à-l'œil – et voulant achever la série de poëmes que je vous destinais,
Je n'ai pu venir vous voir.
Selon les excellentes suggestions de votre lettre du 19 décembre 1951, j'ai tenu, revenant au « Poème de la Glorieuse colère » à lui donner l'allure non cursive qui était sa raison d'être, en supprimant, selon votre désir, qui était aussi le mien – (car je n'étais point satisfait de ce premier jet) – les abus du « futur », du « cœur de l'humanité en marche » et autres vraiment trop obscures ».
Une fois encore je vous remercie de vos bons conseils et de votre amitié.
Je joins ici, cette série de poèmes, qui,