un peu de mes loisirs et aurai-je le plaisir de vous revoir.
Pardonnez-moi de vous ennuyer avec ces histoires qui ne conduisent pas aux bains de mer quoique la saison en soit venue.
Vos histoires à vous sont certainement plus graves – mais peut-être plus consolantes – car il me paraît (en quoi je puis dérailler comme un excellent rapide – pardon) que lire, lire à longueur de journées des auteurs patentés et en renom, d'autres de fort mauvais – ça peut avoir un côté plaisant – s'il arrive, de temps à autre, de découvrir quelque étoile étonnante, capable d'attirer jalousement et en gloire, les plus capricieuses générations du monde entier.
Comme j'ai soif de savoir beaucoup de ce que j'ignore me voici encore à vous parler de littérature – il me faut votre indulgence, (car je n'y suis jamais encore bien entré) – et de vous interroger :
Vous m'aviez dit qu'on rééditait G. – il le mérite certes – il le mérite c'est un grand esprit et à côté, AlbalatAntoine Albalat (1856-1935) était critique littéraire, un temps secrétaire de rédaction du journal des Débats. (morne plaine…) une luciole.
Je pense que vous avez lu le « papier » qu'Émile Henriot a écrit dans Le Monde au sujet de cette réédition de l'Ésthétique
GOURMONT Rémy de, Esthétique de la langue française (La déformation. La métaphore. Le cliché. Le vers libre. Le vers populaire), Paris, Le Mercure de France en 1899, rééd. précédée d'une étude de R. L. Wagner et d'une note de Maurice Saillet en 1955 chez le même éditeur.. Il en dit grand bien et encore des Masques que je n'ai pas lus. Il le classe avec Suarès et Alain :
cette classification est-elle valable ?
Je suis d'accord avec Emile Henriot (excellent critique, je crois) quand il affirme que G [Gourmont] est un savant, un technicien qui a eu la préoccupation de la langue, de l'écriture, (fustigeant les microbes-patineurs qui encombrent encore le français de barbarismes grecs.) Et certes « le sens de la beauté » n'a jamais fait défaut à G [Gourmont].
Je suis moins d'accord avec E [Emile Henriot], quand il lui arrive