J'espère vous revoir assez prochainement. Vous me donnerez des nouvelles des derniers textes à vous confiés.

Merci encore.

Que 56 soit de grâce, pour Madame Jean Paulhan – dont je souhaite que la santé s'améliore –

de grâce aussi pour vos chers tous et pour vous-même.

Ma femme joint ses bons vœux aux miens, et se rappelle à votre bon souvenir.

En inaltérable affection fraternelle

vôtre.

Jean ARABIA

Vœux encor[e] pour la N. N. [Nouvelle Nouvelle Revue Française] allant toujours très zénithale vers de nouveaux succès, porteuse aux continents des plus beaux feux (étonnants, essentiels) de notre langue d'immortalité.

Vœux, ainsi aux grands N.N. qui l'animent :

au cher Marcel ARLAND dont l'œuvre critique émerveille ;

à sa gentille secrétaire;

à DO qui s'efface, et qui (probablement) me gronderait (ne serait-ce qu'avec ses yeux) si, raturant la littérature, je disais à peine joliment qu'elle est une fameuse ETOILE ;

enfin à tous ceux que je rencontre au grand bureau GALLIMARD (vôtre) et à toutes (certes) à qui je tends ma petite main de poëte inconnu ; et très particulièrement au grand PATRON GASTON GALLIMARD que je n'ai ni l'honneur ni la joie de connaître.

JA