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Jean ARABIA 67, rue de Billancourt BOULOGNE (Seine) LVIII Mardi 13 Avril Cher Ami, Voici qu'il y a un peu de soleil sur ma petite ttable (avec vos bonnes nouvelles) c'est joli et exaltant. Je voulais vous écrire, le jour où j'ai reçu votre si agréable message. Je crois que j'aie eu bonne idée de retarder, un peu car le Manoir de l'Île P. C. (n'ayant rien de commun avec tous les P. C guerriers qui déchirent notre monde) me paraît au contraire ravissant pour vous y envoyer des nouvelles parisiennes. Pour les (dix meilleurs) je comprends que ce soit un peu difficile et qu'il y faudra les distances (au moins) que vous signalez. Votre hommage dans la nrf d'avril m'a fort émuJean Arabia évoque l'article « Le Clair et l'obscur » paru pour la première partie dans le n° 64 de la NNRF, 1er avril 1958 (pp. 577-593) et la seconde dans le n° 66 du 1er juin (pp. 1006-1026). Ce très beau titre d'un texte qui l'est tout autant finira par désigner l'auteur lui-même comme en témoigne le titre du colloque de Cerisy-la-Salle en 1998.. Mon nom (si inconnu) cité parmi tant de noms célèbres et de choses qui le seront (je n'en doute) bien plus, et au cœur d'un atelier où le clair et l'obscur ont juste les dimensions qui conviennent (et y a-t-il aussi un peu de zen ?) tout cela m'a intrigué et même un peu surpris. Flatté, certes, ai-je à l'ajouter ? Mais voici comment les choses se sont passées : Je suis allé rue Didot-BottinJean Arabia joue sur les toponymes et rebaptise la rue Sébastien-Bottin par le patronyme de la société commerciale Didot-Bottin qui reprendra après la mort de son prédécesseur la publication des célèbres annuaires téléphoniques et commerciaux. Cette association renforce sans doute l'hommage de Paulhan à Arabia qui, cité par Paulhan, est désormais inscrit « au bottin poétique ». comme

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