Le n° 2 de P. U. paraîtra avec un retard monstre !... Je n'y suis pour rien.
Ce qui me console c'est que j'ai monté une société de Billards, ici, et qu'elle commence à faire un gentil bruit de tonnerre dans la Région
L'impression du propriétaire ? Elle n'est pas bonne. Une maison non achevée vous donne un commencement de vertige.
Tous les ouvriers sont partis – mais il reste encore le peintre. Croyez qu'il me tarde et aussi à ma femme – de la voir s'en aller au plus-tôt, son ultime labeur achevé !.....
Enfin j'espère tout de même que pour la Noël nous serons définitivement installés. Vous viendrez nous voir et vous recevrons ici, de grand cœur, et en belle joie.
La saison est douce. Le soleil va toujours au galop parmi les vignes où les vendangeurs ont cueillis jusqu'aux derniers raisins.
Quel temps avez-vous à Paris ?
Dans une prochaine lettre je vous ferai part de mes projets d'un muguet de la PAIX, lancé par P. U. J'espère que vous accepterez d'être l'un des premiers mainteneurs.
Merci encore, cher Ami, de vos si délicates et généreuses attentions.
En bonne amitié de nous deux. Mes hommages très respectueusement choisis à Madame Jean Paulhan. À vous, mes mains affectueuses.
P.S. Si vous pouvez me faire
adresser un exemplaire du Dr JIVAGO
faites-le – mais à condition que je le paye à vos éditions par virement postal.
Sinon ne l'envoyez point – Merci encore et pardon de ce grand retard.