15 mars 1931 Mon cher ami,

la triste nouvelle me surprend peu, vu ce qui se passait depuis trois jours et ce que m'en disait le docteur Le S[avoureux].

J'ai l'impression que vous étiez profondément uni à votre père et que sa mort vous doit être une très dure épreuve. Croyez que j'y compatis de toute mon amitié.

Vous dirai-je mon deuil de philosophe ? ma tristesse de penser que disparaît un des rares survivants de l'esprit libre et clair ? de penser que je l'ai connu si tard ?

Affectueusement vôtre.

J.B.,