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une chronique politique ? Ou apparentée ? C'est une importante nécessité. À moins que vous ne préféreriez nous donner un texte ou des notes ou que sais-je ? J'y tiens beaucoup et je suis sûr que vous ne me le refuserez pas. Cela vous fait quinze grands jours pour me l'envoyer. Car il y a des chroniques dans « 84 ». Il y a même une rubrique intitulée « la Rue » Foires, Cirques etc... Le numéro déjà prêt de septembre paraîtra le 5. Peut-être si tout est terminé pourrais-je vous en envoyer un exemplaire avant la fin du mois. Il est bien dommage que nous n'ayons plus eu de nouvelles des ballets de l'Opera. Et le journal ? Faut-il envoyer quelque chose de précis pour une date prochaine ? J'achève tout doucement ma traduction de Trelawny. Je passe tous les jours trois heures dans le métro et cela m'impressionne encore plus que cela ne me fatigue. Je n'ai pas une minute pour toucher à mon roman. Ni à l'anthologie sur laquelle pourtant je voudrais m'acharner. Pourvu que Jeanne paraisse bien vite à la rentrée. J'en ai grand besoin ? Il est très tard, je suis fatigué. Pardonnez moi de ne pas corriger les fautes de frappe. C'est un travail que l'on ne peut faire que le matin. Toute mon amitié cher Jean Paulhan et j'espère vous voir très bientôt. Marcel BISIAUX

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