mais le jardin est plein de légumes. Je trouve fort édifiants les mémoires d'Harriet Wilson. Je vous envoie un texte dont la première partie avait paru dans Botteghe Oscure. Peut-être y ajouterais-je un ou deux textes plus courts du même vent. Je ne sais. J'ai écrit quelques contes aussi. Travaillé un peu, par discipline, à un roman que je n'aime pas beaucoup. Mais j'ai peur de devoir abandonner tout cela bientôt. Il faudrait fabriquer quelque miracle de vie. J'ai peur que la fatigue l'emporte, malgré les sursauts. Et les stimulants sont des farces. Même bons à prendre. Je serais bien content, si, un jour, vous passiez par le département de l'Oise.
Je vous dis bonjour cher Jean Paulhan et à bientôt.
Marcel Bisiaux.