Beyrouth, 23 février 1929
Bien cher ami,
Je dois vous dire que j'attends avec impatience le prochain numéro de la NRF. Non pas seulement parce que le professeur de la Sorbonne semble être arrivé au bout de sa glose et qu'ayant mis le point final il nous invite à l'espoir que nous ne l'entendrons plus. Mais surtout pour lire la suite de votre étude qui, avec l'admirable page d'Alain contient tout l'or de ce dernier fascicule. Vous nous rendez la vie de l'intelligence, tant vous la vivez fortement, aussi passionnante, aussi romanesque que la plus belle aventure. J'ai