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10 janvier 1931 Bien cher ami Je vous ai une vive reconnaissance pour votre délicate charité :envoyer des livres à un malade. Rien de romanesque comme de voir arriver sur son lit un paquet de livres. Il est vrai que depuis plus de six semaines j'ai appris à goûter des plaisirs que notre grossière vitalité ordinaire ne soupçonnait pas : caresser un livre nouveau, ouvrir son mystère en tranchant du coupe-papier chaque jour je compare indéfiniment le vert du feuillage de l'olivier au vert de l'oranger, ma fenêtre ouverte sur le jardin offrant à

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