Beyrouth, 27 Juin 1936
Mon très cher ami. Je ne vous écrirai aujourd'hui qu'un mot très bref, car voici le moment de l'année où je succombe sous de mornes corvées qui de plus en plus me deviennent supplices.
Je ne sais en vérité comment vous remercier pour une amitié dont vous me donnez des preuves si délicates. Vous avez pris la peine de produire au public ces lignes sur Catherine Pozzi que la NRF ne pouvait accueillir. Réellement je suis très touché d'un tel procédé, - que ne méritaient