et européen (celui où je vis depuis trois semaines) est d'une beauté affligeante. Et je n'ai pu encore pénétrer dans l'intimité de la ville arabe. En sorte que je suis en proie, assez souvent, à d'insidieuses nostalgies. - En revanche, beaucoup de plaisir à travailler avec mes étudiants ; ils aiment les lettres comme on ne les aime plus en Occident. Ce sont « des magnétisés de la parole », comme disait un ancien soufi.

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J'ai trouvé très beau le livre de Marcel sur la grandeur. Il faut qu'il garde cette allure d'Apparition dans notre littérature. Je vais le lui écrire

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Je suis encore sans foyer ni pénate. Mais le proviseur du lycée me donne l'hospitalité. Ce serait chic & généreux de m'écrire, - (en donnant comme adresse : au lycée français de la mission laïque, 2, rue Youssef El Guindi, La Caire)

Croyez moi, cher ami, très affectueusement votre

Bounoure