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Samedi [1931]L'année a été rajoutée par Claire Paulhan. Cher ami, je suis heureuse plus que je ne saurais vous le dire que VioletteLe roman Violette Marinier de Marie-Anne Comnène paraît en janvier 1931 chez Gallimard. ait votre amitié. Je ne lui souhaitais pas de frères plus sensibles ni plus difficiles et elle entre dans le monde accompagnée de l'attention la plus précieuse. Je voudrais qu'elle la mérite entièrement et si je le pouvais je me sacrifierais de grand cœur. [Magdala ?] Mais vous savez n'est-ce pas cher ami que c'est à peu près impossible et que si nous n'avons nul besoin de M. [Magdala ?] le roman, lui, en a besoin ; il a besoin de ce réactif, de cette salutaire irritation qu'apportent la sottise et la vanité de M. [Magdala ?] à Violette, à Marinier, au lecteur de bonne volonté. La refondre ? Oui, je vais essayer et je vais aussi réduire très sérieusement là [où on peut ?]. Vous m'aviez promis, cher ami, un livre de votre pèreLe philosophe Frédéric Paulhan (1856-1931) est mort le 14 mars.. Je ne pars pas, j'aurais aimé faire alterner la correction de mes épreuves avec une lecture difficile, enrichissante. Vous devez être après cette dure quinzaine plus près de lui… et moins habitué que jamais. Ces sortes de douleurs creusent chaque jour leur place et jusqu'à ce qu'elles se soient vraiment fixées leur cruauté est sans égale. J'imagine ces attaques contre vous et leur long et consciencieux travail et je voudrais déjà le savoir terminé. Si vous pouviez travailler ? Mais n'êtes-vous pas trop fatigué pour

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