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de parti-pris mais je suis bien persuadée que ce parti-pris n'a jamais été jusqu'à vous identifier au symbole NRF et qu'il a pour vous la plus sincère et profonde amitié. Vous ne pouvez être absolument rendu responsable de tout ce qui s'imprime dans votre revueOpinion que ne partage pas du tout B. Crémieux. Voir sa correspondance avec J. Paulhan.. Je continue à penser que la note de ce M[onsieur ?] G [Guérin ?Jean Guérin est le pseudonyme collectif de la NRF sous lequel écrit souvent JP.] tendre [sans doute ?] et un peu nuageuse lui ferait de la peine, qu'il en décuplerait l'ironie, qu'il n'en verrait pas la justesse ; précisément parce qu'il est naïf et qu'un éloge ou même un refus d'éloge direct le [contente ?] mieux que trop de fleurs épineuses. Enfin vous verrez ! D'autre part j'avoue que c'était dans la NRF qu'il donnait le meilleur de lui et que certaines de ses études notamment celle sur LawrenceTrois notes de Gabriel Marcel sur des ouvrages de D. H. Lawrence étaient parues dans la NRF : L'amant de Lady Chatterley in n°188, mai 1929, pp.729-731 ; In Memoriam – D.H. Lawrence in n°199, avril 1930, pp.570-572 ; Femmes amoureuses in n°242, novembre 1933, pp.758-762. me sont restées gravées dans le [souvenir ?]. Peut-être viendra-t-il me voir un de ces jours et j'essaierai d'être subtile pour savoir la vérité. Au besoin oui je lui laisserai lire la 2ème page de votre lettre ! Notre pauvre PirandelloNé en 1867, Luigi Pirandello venait de mourir le 10 décembre 1936. Benjamin Crémieux et Marie-Anne Comnène avaient largement contribué à le faire connaître en France en traduisant ses pièces de théâtre. ! Avez-vous vu ce testament ? Cette humilité dans la mort et comme il avait peu d'amis. Je commence à trouver trop long cet emprisonnement mais je crois qu'il touche à sa fin. Partirez-vous pour la Noël ? J'espère à bientôt et merci pour ce que vous me dites de la [illisible]. Votre amie Marie-Anne

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