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40, RUE DENFERT ROCHEREAU, Ve Jeudi [1936]Cette lettre a été écrite après le 10 décembre 1936 (jour de la mort de Luigi Pirandello, cf. ci-dessous). Cher ami. Je ne peux pas croire que G. M. [Gabrie] Marcel] ait prononcé des paroles aussi stupides et malveillantes. Je vous promets en tout cas que je tirerai la chose au clair. Ses boutades contre la NRF n'ont certainement jamais eu d'autre importance que celle qu'il faut donner aux boutades de tout ordre. Non je ne crois pas que le désir de réconciliation de G[abriel] M[arcel] soit intéressé ! Il y a déjà 6 mois que son livre a paru !!Dans le numéro de la NRF de février 1936 (pp. 283-285), était parue une note de Bernard Groethuysen sur Etre et avoir de Gabriel Marcel (Ferdinand Aubier, 1935). Ce que je crois c'est qu'une nervosité de plus en plus maladive l'empêche de se contrôler et qu'il lui est peut-être arrivé de répéter à tort et à travers ce qu'il a entendu dire dans les milieux trop purs !! qu'il fréquente. C'est un pauvre être croyez-moi mais un pauvre être de bonne volonté et qui ne demande qu'à voir clair et surtout qui est lentement détruit par tout ce que la vie lui refuse. Je sais bien que vous avez tout à fait le droit de vous révolter quand sa mauvaise humeur contre la NRF s'exprime avec tant

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