Cher ami, G. [Gabriel] Marcel est venu me voir tout à l'heure. Et nous avons longuement parlé de l'imprudence qu'il y avait à prononcer des paroles en l'air. Comme je m'en doutais, vous n'étiez nullement en cause. Ce propos qu'il aurait tenu il y a quelque 8 mois ou 10 s'adressant aux éditions non à la revue ; il m'a répété à plusieurs reprises avoir admiré au contraire la liberté et l'indépendance que vous aviez montrée en publiant Grenier, etc… Il a pourtant reconnu qu'il avait eu tort de dire des choses dont il ne pouvait être sûr et qui lui avaient été inspirées par l'opinion d'une de ses amies [russes ?]. Voilà. Il était vraiment confus et attristé en lisant les 2 pages de votre lettre