Si je puis me permettre de vous donner un tout petit conseil – pressant puisque contre la mort à 3 [jours près ?] – ce qui pourrait le mieux ennuyer et faire taire trop de gens qui parlent pour parler… en vous laissant dans votre ligne vérittable « J'ai été résistant, je le suis encore »Le Figaro littéraire, 7e année, n° 308, samedi 15 mars 1952, p. 1 et 4 [texte signé « Jean Paulhan » et titré par lui « À un pharisien de la Résistance », en réponse à : Louis Martin-Chauffier, « Lettre à un transfuge de la Résistance », ibid., 7e année, n° 302, 2 février 1952, p. 1 et 4 ; Louis Martin-Chauffier répond en page 4 du même numéro par « Paulhan ne m'a pas répondu ».