Dimanche [1955]
Cher ami — Bien sûr vous allez me pardonner cette lettre qui va vous embarrasser. Pourtant il faut que je vous dise que vous avez eu au moment où vous m'avez demandé si je pouvais vous montrer une photo de J[ ?] un regard si urgent… qu'il me trouble encore. Avez-vous appris quelque chose qui me donnerait enfin la clé du tourment qui plus d'une fois hélas… me vient de ce côté-là à la pensée que je laisserai un jour mon pur F.[Francis]Francis Crémieux (1920-2004), le fils de Benjamin Crémieux et Marie-Anne Comnène. entre des mains impures ? Ce ne sera pas la première fois que vous auriez sur ma vie profonde un pouvoir éclairant. Et j'ai trop de preuves personnelles … de certaines imperfections… pour ne pas me tenir en alerte. Mais je sais que tant de hardiesse de ma part