je relis ta lettre. La légèreté avec laquelle on imprime Proust est impardonnable. Je t'assure que j'ai relevé, rien que dans la dernière tranche, une douzaine de fautes de lecture ou de distraction de la dactyloLe Temps retrouvé est publié dans La NRF de janvier à septembre 1927.
Pas encore eu le n° du 1er sept. Tout à l'heure sans doute au courrier de midi.
– Tu me diras (n'est-ce pas ?) pourquoi tu n'es pas de mon avis sur DrieuLa Suite dans les idées, Au Sans Pareil, 1927, dans La NRF, novembre 1927, pp. 671-676 ?Eglantine) où il me semble que je ne fais qu'exprimer des vérités éclatantes et absoluesLa NRF d'août 1927, pp. 249-251.
Est-ce que tu n'as aucune confiance en Drieu ? Ou bien le trouveras-tu bon romancier ? Ou bien encore penseur juste et universel (comme Benda par ex. malgré ses petitesses et ses œillères) ?
– GeigerHistoires juives 1924) et de Ténèbre (1925), collaborateur de la Revue Juive.A.F. [Action Française] spontanément. J'aime cette lâcheté, cette mauvaise foi : « un jeune Youpinot qui a écrit je ne sais où du nom de... » réfuté par le célèbre Raymond Jannetudes et milieux littéraires », L'Action française, 23 août 1927, p. 3. B. C. est fréquemment attaqué dans les colonnes du journal.Cahiers mosans.
– Je m'aperçois que je n'ai pas écrit à Cassou. Mais tu as dû lui dire que c'était entendu.
– Je suis curieux des réactions Gide, etc. sur le comitéLa NRF date de 1926 et se concrétise à partir de 1927. Voir Laurence Brisset, La NRF de Paulhan, Gallimard, 2003, p. 53 et passim.
– Non, pas de SoudayTemps, auteur entre autres d'une biographie de Marcel Proust.