– Nous quittons d'ici demain.
– J'ai bien reçu le n° de septembre. Je trouve le Chamson très remarquable, d'une maîtrise étonnanteLes Hommes de la Route (I), NRF, septembre 1927, p. 273-301.Hommes de la route.
Je n'avais pas bien lu le 1er Benda. Le 2ème, c'est du Souday infiniment supérieurLa Trahison des clercs (II), ibid., p. 309-343.
On commence à avoir plein le dos des « Enfants qui s'amusent. »
Tardieu, oui, évidemment. Il faut que je relise. A première vue, mon enthousiasme est modéré
Le Proust est bien émouvant. Est-ce que tu ne trouves pas aussi ?
Le Thibaudet n'est pas de derrière les fagots, mais c'est du bon ordinaire. Je n'aime pas beaucoup : le Journal d'Albert « Réflexions sur la littérature. Le style du voyage », ibid., p. 377-385 ; note sur le Journal des Faux-monnayeurs, d'André Gide, p. 390-391. Pas encore lu son Gide dans la Revue de Paris
La Revue de Paris, 15 août 1927.
Arland. La notation sur le printemps est fine, mais est-elle exacte ? Ne pourrait-on pas en discuter ? Moi, la folie du printemps, je la constate chaque année. Alors ? L'anecdote sur M… n'apporte rien de neuf. Je sympathise avec ce parti-pris de sincérité et de simplicité, mais je voudrais moins être à l'unisson, qu'il me soit révélé des choses
Je trouve que dans l'ensemble les notes manquent cette fois de solidité et d'épaisseur, sauf Pourrat et ArlandPaysans de Wladyslaw Reymont, Arland des Notes et Souvenirs de Maxime Gorki, ibid., p. 402-405 et p. 405-407.