29 août [1927]
Mon cher Jean,
ma dernière lettre n'est pas partie par avion, faute d'avion. Mon télégramme te sera, j'imagine, arrivé avant. Cette copie-ci partira, j'espère, par la voie des airs et tu l'auras avant ton départ.
Vois s'il faut supprimer le calembour à la fin du Drieu.
J'ai reçu une lettre de Cassou me demandant de lui céder la note sur Martin du Gard qui devait être une notule. Moi, je la lui cède bien volontiers si tu n'y vois pas d'inconvénient. Je lui écris que je m'en remets à ta décision. Si tu tiens absolument à éviter sa note, dis-lui non en prétextant que la ma note est déjà imprimée (je ne dis pas à Cassou ni qu'elle est faite, ni qu'elle n'est pas faite). Mais entre nous j'aime mieux m'en débarrasser sur Cassou ; demande-lui seulement qu'elle ne soit pas sans restrictions.
– Tu serais gentil si possible de me faire envoyer les épreuves des Temps modernes (le dernier morceau paru dans la revue m'a semblé particulièrement fautif). Je ferai des corrections « d'auteur », si je puis dire et je serai content de pouvoir ruminer déjà mon