J'ai rédigé les notes sur la littérature, la critique. Je te montrerai tout ça.
J'ai écrit le 3e acte de la comédie que je fais avec Girard. Je crois qu'avec de la chance nous pourrions avoir un gros succès. Mais, je t'en prie, n'en parle à personne. Je voudrais qu'on arrive au soir de la générale comme au soir de Siegfried, qu'on s'attende à l'œuvre de deux littérateurs qui ne connaissent rien au théâtre.
Je ne sais pas ce que tu en penseras « littérairement », mais la vie et le rire comique qui y sont contenus te frapperont, je crois. (Mais je me trompe peut-être. Pourtant j'ai un sentiment d'[aise?] devant cette comédie que je n'ai eu devant aucune de nos trois autres pièces précédentes)
Nous partons mardi pour Livourne.
Affectueusement de nous trois à vous deux.
J'ai écrit une longue lettre à Supervielle. J'espère qu'il l'a reçu[e]. Faites-leur nos amitiés
Reçu la revue. Pas encore bien lue. La note d'Estève sur Aragon n'est pas bonneLa NRF, septembre 1928, p. 415-420ibid., p. 429-431.ibid., p. 436-439.ibid., p. 445-447.
– Mon feuilleton du 1er des Annales sur « les Jeunes » je voudrais qu'il te plût un peu mieux. Celui du 15 lui fera suite. Il finit par Nadja de Breton que je mets assez hautNadja, voir lettre de B. C. du 19 août 1928 et Les Annales, 15 septembre 1928.