Alors je te demande si ton impression ne vient pas de mes deux derniers feuilletons très négligés, si elle vient de plus [mot illisible barré] loin.
J'espère que tu n'éluderas aucune de mes requêtesJ. P. depuis longtemps tient en piètre estime le critique B. Crémieux : « Crémieux m'a donné sa note. […]. Elle est comme tout ce qu'écrit Cr. : intelligente, avec un fond de vulgarité – et après tout assez peu satisfaisante. » Lettre de J. P. à H. Pourrat, 10 juin 1922, in Jean Paulhan – Henri Pourrat, Correspondance 1920-1959, éd. C. Dalet, M. Lioure, A.-M. Lauras, Gallimard, 2019, pp. 100-101., aucune de mes questions. Je prie Germaine de te surveiller pour que tu n'oublies rien, mais si je compte beaucoup sur Germaine, je compte plus encore sur ton amitié.
Voici les vacances ; faisons notre examen de conscience.
Nos amitiés aux Supervielle
Bien affectueusement à vous deux
Benjamin
Marianne nous envoie ses grandes amitiés et Francis vous embrasse.
– Je t'adresse les poèmes d'une femme qui n'ont été remis par un collègue du ministère, Naggiar (sous directeur d'Asie) Paul-Emile Naggiar (qui sera ambassadeur de France en Chine en 1937-1938).. Dis-moi s'ils te plaisent. Si tu pouvais en publier qques-unes, bien. Sinon fais-en publier aux Cahiers du Sud.