dans mon petit livre sur la Belgiojoso B. C., Une Conspiratrice en 1830 ou Le Souper sous le Belgiojoso, 1928..
C'est une manière qui correspond à quelque chose de spontané, de profond, de « juif » (peut-être) en moi. Mais j'en suis tellement maître, de cette manière, que travaillant vite comme je travaille, je ne puis en changer.
J'aspire à dépasser mes diagnostics immédiats, à pousser mon analyse plus loin, plus vrai, à me rien schématiser, mais pour cela il me faudrait du temps ; il me faudrait me résoudre à ne plus m'éparpiller. Dans les notules que je te donne, dans les bouts de critiques qui forment le dernier tiers de mes articles des Annales, j'ai l'impression de me gaspiller, de me galvauder, comprends-tu ?
(Je ne sais pas si je pourrai te donner t'expédier des notes avant dimanche. Je tâcherai de t'en faire de Cargèse. Ne rattache pas ce que je te dis au paragraphe précédent. Non, il faut que je liquide mes lectures de mss pour les éditions d'ici vendredi, que je fasse samedi mon article des Annales et deux papiers pour la Gazette de Francfort
Voir sur ce titre lettre du 23 octobre 1927.. J'ai achevé hier mon rapport pour le ministère. Je suis débordé. J'ai rédigé en 10 jours ma Belgiojoso, mais ça m'a exténué.)