CERCLE LITTÉRAIRE
INTERNATIONAL
SECTION FRANÇAISE
de la Fédération
P. E. N.
26 janvier 1932
A partir d'ici, il s'agit du brouillon de la page précédente. Nous n'avons pas repris les notes précédentes mais surligné en gris les éléments qui n'ont pas été repris dans la lettre envoyée.
Mon cher Jean,
l'injustice, c'est de n'avoir pas publié de note sur Rose Colonna
Roman de Marie-Anne Comnène, Gallimard, janvier 1930. Voir Henry Dérieux, Notes : le roman, « Rose Colonna, par Marie-Anne Comnène », La Nouvelle Revue Française, juin 1932, pp. 1116-1120., ni sur Violette Marinier
Ibid.. Injustice, et ce qui est pire à mes yeux, lèse-amitié. Moi, à ta place, plutôt que ce silence, j'aurais écrit une note moi-même. Mais le comble, c'est maintenant de vouloir me prouver (et te prouver) que j'en suis responsable. J'attendais (patiemment, tu le reconnaîtras) une lettre ou une conversation qui me paraissaient ne pouvoir être que d'excuses, de regrets et d'explications. Et je reçois un réquisitoire. Après des mois d'un surprenant mutisme, alors qu'il eût été tellement plus simple et plus cordial de me tenir au courant au fur et à mesure. Voilà ce que tu trouves à m'écrire ! Et par dessus le marché, tu éprouves le besoin de mêler ce qui concerne R.C. et V.M. à quelques remarques que je t'ai faites, sans aucune arrière-pensée, sur les mots, comme c'est mon rôle de membre du comité de direction.
Tu as manqué de simplicité et de franchise avec moi, tu as manqué d'amitié envers Marie-Anne et de justice envers ses livres. Voilà le vrai. A présent tu voudrais me faire croire, et te faire croire, que j'ai exigé pour R.C. et V.M.