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– Pourquoi me parles-tu des Annales où tu as été d'avis que j'accepte d'entrer en 1927 ? Tu sais bien qu'il est depuis un an décidé que je les abandonne et que, sur la demande de Brisson, j'attends le moment où elles redeviendront hebdomadaires. Quant à l'article auquel tu fais allusion, il est composé de queues d'articles restées sur le marbre. Et j'étais si peu en train de travailler après le 1er juin après lecture de la N.R.F. que j'ai prié qu'on les publiât en bloc au lieu de faire un article nouveau. Celui qui a paru dans le n° d'hier est mutilé d'une moitié, d'où son apparente incohérence. Pour ce qui est de mes articles de Candide Voir la lettre du 4 avril 1930., je ne suis pas de ton avis. Mais si la N.R.F. m'avait offert des tarifs identiques, j'aurais pu [mot illisible barré] me priver de consacrer aux publications Fayard une partie de mon activitéVoir la lettre de B. Crémieux à J. Paulhan (1932, dimanche) dans laquelle il se plaint de la faible rémunération que lui octroie la revue.. Il est vrai que j'ai donné beaucoup de mon meilleur à la N.R.F., mais je m'y suis éparpillé. Le silence est ce qui convient le mieux après ce qui s'est passé J. P. à Henri Pourrat : « Crémieux, toujours fâché », lettre du 6 juillet 1932, p. 277 (Jean Paulhan / Henri Pourrat, Correspondance 1920-1959, éd. C. Dalet, M. Lioure, A.-M. Lauras, coll. Les Cahiers de la NRF, Gallimard, 2019).. Et ensuite, que n'oublie-t-on pas ? Ton Pour l'instant je suis à vif. Une des rares choses en quoi je croyais : ton amitié, m'a ton fait défaut. Ton B.C.

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