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7 août Villa André Quartier de la Ba[o?]u Sanary sur mer Mon cher Jean, je suis ici depuis une quinzaine. Je souhaite que vous ayez eu à Port-Cros la même brise constante qu'ici. C'est d'ailleurs bien probable. J'ai paressé quelques jours, puis me suis attaqué à la mise au point de mes trois actes laissés en panne. C'est fait. Il ne reste plus qu'à les faire jouer. Je ne sais pas si tu aimeras beaucoup ça, en revanche je serais étonné que Germaine ne marchât pas. Mais je puis me tromper. Moi, j'ai pour la première fois, le sentiment que doit avoir Arland quand il a terminé, – d'avoir fignolé mon travail jusqu'à la plus petite virgule. Avec, en outre, l'impression de n'avoir pas trahi mon élan initial. Je t'envoie un Air du mois sur les décrets-lois soviétiques d'Henri Membré. Il me semble qu'il pourrait passer, peut-être avec quelques corrections de forme que tu y ferais aisément et que Membré accepterait volontiers. J'espère que personne n'a fait la note sur Au hasard des soirées de BrissonB. C., Notes : le théâtre, « Au hasard des soirées par Pierre Brisson », La Nouvelle Revue Française, octobre 1935, pp. 613-616. Voir lettre de B. C. à J. P. du 4 avril 1930.. Je la sais par cœur – ma note – je n'ai qu'à la coucher sur le papier. Un mot de toi et je te l'envoie, ou à PaillardL'Imprimerie Paillart d'Abbeville, qui travaille pour les éditions de La NRF., par retour du

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