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Je m'excuse de publier les deux lettres qui suivent. Elles n'ont pas trait à une querelle personnelle : il s'agit de savoir si l'on tentera avec succès contre la N.R.F. un chantage, qui pourrait paraître invraisemblable si l'on ne savait qu'il a déjà réussi ailleurs. Pour anodine qu'elle fût, la dernière notule de Jean Guérin nous a valu, de la part des surréaliste[s] plusieurs lettres d'injures et de menaces : la première, la principale, était d'André Breton. J.P. À M. Jean Paulhan Paris, le 10 Octobre 1927 Cher ami, Vous avez bien voulu nous charger de réclamer des explications à M. André Breton au sujet d'une lettre privée de lui, jugée par vous offensante. Nous nous sommes présentés ce matin chez M. André Breton qui nous a déclaré qu'il refusait de constituer des témoins et de se battre. Nous considérons dans ces conditions notre mission comme terminée, et vous prions de trouver ici nos sentiments les plus amicaux. Benjamin Crémieux Marcel Arland à M. Benjamin Crémieux à M. Marcel Arland Chers amis, Merci. Je ne vous ai pas dérangés en vain ; l'on sait maintenant quelle lâcheté recouvrent la violence et l'ordure de ce personnage. Jean Paulhan.

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