3, rue de la FraternitéArnouville-les-Gonesse (S. et O.)le 16 octobre.[1930]
Cher Monsieur,
Léon Pierre-Quint m'a communiqué votre lettre. Excusez-moi d'avoir négligé de vous donner mon adresse.
Voici comment j'ai résolu la question des corrections que vous me proposiez de faire :
1° Je rappelle en note, en première page, l'article de Spitz. Je pense aussi qu'il était très utile de le faire ; j'avais voulu, vous avais-je dit, vous demander votre avis là-dessus, et je suis heureux qu'il soit le mien.
2° J'ai modifié le passage concernant les déclarations de Breton en tenant compte de tous les éléments de votre objection :a) j'ai tenu d'abord à conserver le sens essentiel de ce rapprochement, dont vous reconnaissez le grand intérêt.b) j'ai supprimé la phrase qui vous paraît quelque peu ridicule (« que je puisse vous l'écrire… n'est pas rien ») parce que si, pour mon compte personnel, elle eût pu me paraître intéressante à citer, c'eût été seulement dans une étude sur Breton lui-même. Ici, elle est peu utile.c) je crois avoir atténué beaucoup l'apparence prétentieuse de ces quelques phrases en soulignant qu'elles sont extraites d'une correspondance privée,