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une note – sur ce livre ou un autre – et vous auriez constaté qu'elle était impubliable. Les choses se seraient arrêtées là. Mais c'est vous considérant que je préfère vous parler en toute franchise d'abord, tenant avant tout à conserver avec vous des relations de sympathie et de sincérité. Si vous le désirez toujours, je puis vous envoyer quelques poèmes ; puisque vous me les avez demandés en toute connaissance de cause. Mais, comme vous êtes plus familiarisé que moi avec les réactions des lecteurs, si vous pensez que la publication de poèmes après cette note, a, pour des raisons quelconques, des inconvénients, dites-le moi : je puis comprendre toutes vos raisons, (sachant qu'elles seraient bonnes) sans aucune arrière-pensée. Ainsi je suis votre René Daumal P.S. Je m'étais proposé de vous porter un exemplaire du Grand Jeu, depuis longtemps. Renéville m'avait dit que vous en étiez impatient ; au reste, votre service de presse a été fait avec beaucoup de lenteur. Mais j'ai demandé à André Delons, qui devait vous voir, de vous porter un exemplaire ; j'espère qu'il l'a fait. Je n'ai pas reçu le n° [numéro] de la N.R.F. [Nouvelle Revue Française] où ma note a été publiée. Je serais très heureux si vous pouviez me le faire parvenir. Merci. 3, rue de la FraternitéArnouville-les-Gonesse(S. et O.)

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