Ce 17 Aout [1950]
Mon cher Jean.
Merci de votre gentille lettre. Je suis heureux de savoir que vos yeux vont mieux et m'en veux de vous importuner de « Sous la Cendre ». Mais moi aussi je suis « embêté ». Apres votre compte-rendu je ne sais ce qui peut expliquer la réponse ambiguë que j'ai reçue.
Le second tirage de « Déroute » s'est mal vendu, mais je l'avais prévu ; il est venu six mois apres que le premier fut épuisé et sans publicité. Une allusion « politique » de « Sous la Cendre » heurterait-elle la susceptibilité de G.G [Gaston Gallimard] ? Je suis disposé à voir ce qui peut être fait. Mais je ne