Paris, 27 novembre 1957 Cher Jacques,

J'ai pris grand plaisir à lire Heure chaude à Djibouti. Tout votre récit est aisé, allant, souvent surprenant (et même, de loin en loin, fort instructif). On passe de l'enquête sociale à l'aventure amoureuse et de cette aventure au drame familial sans gêne ni embarras. Et votre Ethiopienne est saisissante de vérité.

Je le remets à Gaston Gallimard.

J'espère que la décision ne tardera pas.Cette phrase et les suivantes sont écrites à la main.

à vous, affectueusement

Jean

Merci de votre invitation à déjeuner. J'accepte avec grand plaisir, bien sûr. Est-ce que le samedi 14 vous conviendrait ?