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lundi soir [1950] Cher J.P., Je me sens assez ridicule. Mais je voudrais que vous compreniez. Ni « exigeant », certes, ni « soupçonneux »,- mais inquiet, et soucieux, énormément, de ne pas vous ennuyer (ce qui me fait atteindre le résultat que je voulais éviter…). Comme, en général, l'indifférence d'autrui me laisse fort serein, je suis tout embarrassé moi-même du sens et de l'importance que j'attache à votre amitié. D'où ces interrogations. Excusez-moi. N'y pensez plus. Merci pour les Carnets de Braque. Je vous les rapporterai samedi. Laudenbach (que j'aime bien malgré les petits travers que nous disions) aimerait, un jour, m'accompagner rue des Arènes. Je crains seulement que cela nous empêche de bavarder librement. (Il ne sait, évidemment, rien de moi.) Pilotaz (dont je remanie le manuscrit sans aucun ennui) m'a envoyé 25.000 fr. [francs] avec beaucoup de célérité et de simplicité.Je n'envisage pas d'aller en Savoie avant la mi-août (en juillet, il y a la Bretagne). Y amener qui vous savez ne me paraît pas possible : il m'avait invité avec mon amie

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