et la même chose à la livraison du ms. [manuscrit], le 15 octobre.En gros, mon « minimum vital » semble donc à peu près assuré jusqu'après les vacances d'été. Je n'en demandais pas plus.
Tout cela représente pas mal de travail. Je songe vaguement, pour m'y consacrer, à passer, soit en juin, soit plutôt en août, quelques semaines hors Paris, dans quelque coin tranquille, économique et peu éloigné (vallée de Chevreuse, par exemple). Peut-être connaîtriez-vous un endroit de ce genre, à prix doux ?(Bien entendu, je sais d'avance qu'en juillet, en Bretagne, je ne ferai rien pendant 2-3 semaines : la mer exerce sur moi une espèce de fascination qui m'ôte jusqu'à l'envie de lire…)
Après beaucoup d'hésitation, je me suis décidé à manger le gâteau de pistaches. C'est aussi délicieux que séduisant à l'œil, en sorte qu'en le croquant, on a le sentiment ambigu de se frustrer d'un plaisir durable (visuel) pour en connaître un non moins vif, mais fuyant. Comme dirait Benda : je [livre?] ceci à la réflexion des moralistes…(Le mécanisme érotique n'est pas tellement différent, au fait.)(Et j'ai aussi l'impression que ceci est fort banal.)