thique, et m'a proposé de nous revoir : nous habitons à 50m. l'un de l'autre. Il me semble vous aimer beaucoup.)Je voulais vous dire ceci :1°) Je suis assez vexé que Kerchove me dise « prétentieux », ce qui est absolument faux : je serais plutôt timide.2°) C'est amusant qu'il ne m'ait pas reconnu, dans votre bureau. Je l'ai pourtant rencontré deux ou trois fois à Bruxelles. Son propos me confirme ce qui m'est rapporté depuis plus de deux ans : tout le monde, là-bas, sait que je suis ici. Mais je ne suis sans doute pas assez « intéressant » pour qu'on s'en préoccupe fort, officiellement. Car enfin je suis persuadé que si, depuis 46, on eût voulu me retrouver, ç'aurait été assez simple. Je n'en demeure pas moins prudent. (Au fait : en cas de réunion plénière des collaborateurs de Comœdia , je ne pense pas, n'est-ce pas, qu'il puisse y avoir de quiproquo, de rencontre fâcheuse ? Je ne crois connaître – ou avoir connu, avant – aucun de ceux que vous m'avez nommés. Mais je m'en remets à vous.)3°) Pour Lang, oui, j'essaie de ne pas couper les ponts. Mais cela me semble difficile, maintenant. C'est surtout du point de vue matériel que j'aurais voulu y garder une porte de rentrée, parce que je ne sais pas toujours très bien où je vais, où j'irai après juillet. Tout