M.J. [Maurice-Jean?] Lefèbve : L'ANAMORPHOSEOn pense un peu trop à un pastiche de Jean Paulhan. Je n'ai rien en principe contre le pastiche, mais la forme de celui-ci apparaît à la fois trop appliquée et trop lâche, et sa substance un peu mince. C'est souvent du J.P. [Jean Paulhan] sans contenu. (Les réflexions sur la maladie sont trop directement inspirées par la Lettre au médecin et par certaines des Causes, par exemple, ou celles sur la goutte de vin – p.24 – par la fin du Voyage en Suisse.) Quelques maladresses gênantes. P.10 : « On pourrait se demander si n'importe quelle région épilée prête à pareil raidissement de l'être ».Il faut ajouter que la seconde partie (après la p.30) corrige parfois l'impression d'inconsistance laissée par la première.
- C.E.