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subi par mon livre. J'espère que Gallimard ne me fera pas grief de ne lui en donner le manuscrit terminé qu'en août-septembre, au lieu de juillet ? Mais vous m'avez conseillé, je crois, de ne même pas poser la question?) Ces deux ou trois dernières semaines ont aussi été, moralement, un peu difficiles. Je vous ai dit que de revoir ma femme et ma fille m'avait assez troublé. Il paraît que cela est sensible – même pour qui n'en connaît pas l'exacte raison. On l'impute alors à je ne sais quel détachement, quel durcissement, quelle « absence » (et, de fait…). Cela ne va pas toujours sans quelques complications. Il est vrai – ce n'est pas neuf – qu'on vous reproche toujours assez volontiers l'amour… qu'on a pour vous. Ce qui est plus curieux c'est que, infiniment moins « roué », moins calculateur que je passe pour l'être (aux yeux féminins), ce soit précisément ce qu'on m'accuse d'être – et que, finalement, une absence de calcul presque coupable me vaille d'être paré de tous les douteux prestiges du plus froid « suborneur »…Bref, il est bien malaisé, et parfois douloureux, d'avoir à vous défendre contre qui vous aime, si l'on n'a pas le courage (ou la cruauté) de le décourager tout à fait.

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