– et il m'a laissé entendre qu'elle intéressait aussi certains éditeurs (il m'a parlé de Plon et de Fayard).
Je pense souvent, ces jours-ci, que tout ce qui, depuis deux ans, m'a rendu un peu le goût de l'existence est venu du petit mot de cinq lignes que vous m'avez envoyé, sans me connaître, après certain article de la « Table Ronde »…Je pense à quoi j'ai échappé, grâce à vous. Le pire n'était peut-être pas ce que je craignais le plus (que je puis toujours craindre, mais à quoi je n'ai plus beaucoup le temps ni le goût de penser), mais cet enlisement dans un ennui, un isolement, un étouffement sans limites. De toute manière, cela aurait mal fini.Il y a cinq ans aujourd'hui que je suis à Paris. (Il n'y a guère qu'un an que je suis redevenu moi-même.) Il fallait tout de même que je vous dédie cet « anniversaire »…
Votre amiClaude Elsen