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dimanche soir [1950] Mon cher Jean, Un premier et rapide regard sur le ms. [manuscrit] Coroli me le remet tout à fait en mémoire. Vous me l'avez donné à lire en mai ou juin dernier, je vous avais, à l'époque, remis à son sujet une note à la fois favorable et réticente. Réticente en ce qui concernait sa longueur et, parfois, son écriture. L'auteur a déjà élagué. Il y aurait encore à retrancher et à légèrement remanier,- et cela pourrait donner, je crois, un livre assez fort .Qu'attendez-vous au juste de moi ? Au procès D. [David] Rousset - « Lettres françaises », M. Jean Laffitte (communiste), à qui Me Bernard demandait : « Si par hasard des camps existaient en URSS, les condamneriez-vous ? », a répondu : « Vous me demandez : si votre mère était un assassin, la condamneriez-vous ? Je réponds : Ma mère est ma mère, et elle ne peut être un assassin. » Il me semble que cela va assez loin. En somme, cela rejoint le « Right or wrong, my country » des nationalistes anglais… et autres (cf « La France seule » des maurrassiens).Ceux-ci objecteront que « my country » c'est ma patrie, tandis que M. Laffitte entend choisir sa mère (patrie). J'avoue que je comprends mieux le second point

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