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de vue – même si je ne le partage pas plus que le premier. Car, je vous l'ai dit, je n'ai jamais eu (et beaucoup de choses sont venues de là) le « sens » patriotique ou nationaliste. Et je me suis toujours demandé au nom de quoi on pouvait reprocher à quelqu'un ce manque, plus que le manque de foi religieuse, par exemple. Comment pourrait-on trahir une chose, une cause ou une idée à laquelle on ne croit pas ?Pouvoir dire cela tout haut Je voudrais y faire discrètement allusion dans les pages à propos de Gide que je vous donnerai. Nous étions bien contents, samedi soir, Yvette fût-elle un peu intimidée (me dit-elle), et moi malgré tout un peu déprimé par les circonstances. Comment échapper à cette fascination morose, dites-moi ? Comment cesser de penser que si le pire n'est pas toujours sûr – comme dit Claudel – il est à tout le moins possible, voire probable, et n'en pas être un peu paralysé ? Votre amiGérard P.S. Pour l'incident Lambrichs-Brenner, ce que je voulais vous demander se ramène à ceci : 1°/ savoir si l'un des deux, ou les deux, ont fait la « conjonction » Elsen – G.D. [Gérard Delsenne], 2°/ si oui, s'assurer qu'ils n'en ébruiteront rien. Si le 2° en tout cas vous paraît probable, tout va bien.

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