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çu (exactement comme, si le Roman de Tristan avait été écrit un siècle ou deux plus tard, il aurait perdu tout signification « mythique »). C'est-à-dire que si la France avait organisé sa défense en 1938 (après Munich) il n'y aurait, en effet, peut-être pas eu de guerre en 39. Mais les Russes laisseront-ils aux « Occidentaux » le loisir de se préparer ? Et ceux-ci le feront-ils assez vite ? Et les Américains auront-ils une parcelle de cette lucidité politique qu'on leur cherche en vain depuis dix ans ? (Je viens encore de relire quelques unes des prophéties de Drieu : c'est assez saisissant).Cette façon d'envisager Munich comme une pause, qu'il fallait mettre à profit pour se préparer, était celle de Robert P. [Poulet?] (et, je crois bien, des maurrassiens). Je vous avoue tout de suite que, pour moi, pacifiste absolu et anti-nationaliste, j'y voyais plutôt une occasion de faire la paix (et l'Europe) avec l'Allemagne. Mais je doute que la chose soit possible aujourd'hui – à supposer qu'il y ait un « Munich » coréen. Entre l'URSS et les USA, l'incompatibilité est totale. Ce sera l'une ou les autres – et vraisemblablement l'une, hélas (bien que les autres ne soient pas tellement plus sympathiques, après tout).

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