vendredi [1950]
Cher Jean Paulhan,
Lundi, 11h30, avec joie. Je vous rapporterai les manuscrits lus, et les notes.
Je voudrais bien que M. Hirsch ne propose pas de le voir mardi : j'attends, ce jour-là, femme et fille (à 11h., chez Spitz, et jusqu'à 17h.). Peut-être seront-elles encore là mercredi, mais je pourrais m'arranger. (Soyez gentil de ne pas m'en parler par lettre , je vous expliquerai.)
Ceci dit, je serai bien content de le voir, M. Hirsch. L'idée « ballet » fait son petit chemin, et je n'attends que des précisions « techniques » pour mettre sur papier un Barbe-Bleue qu'il me semble « voir » assez bien.
Je demande qu'on vous envoie deux Gazettes .
Le foie me tracasse un peu, et me rend mélancolique (comme l'indique l'étymologie du mot).Me fait, notamment, faire du