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lundi [1950] Mon cher Jean, Fait sans précédent : ce matin mon réveil – que j'avais mis à 10h., pour aller vous voir, n'a pas sonné. Je me suis éveillé à midi. Je descendais pour vous téléphoner et vous demander de m'excuser, lorsque j'ai trouvé votre mot. La coïncidence est plaisante.Je viendrai donc samedi. J'ai reçu la visite de M. Bussurel qui m'a confié – en se recommandant de vous – un petit essai politique. Je le transmets à la Table Ronde. J'ai écrit un mot à D.A. [Dominique Aury] pour la remercier de son action lausannoise. Il paraît, me dit Pilotaz, qu'on lui a demandé de modifier légèrement la fin de mon livre : où il apparaissait que l'un des deux personnages principaux n'existait pas, n'était qu'un « double », une « projection mentale » de l'autre. Je trouvais pourtant cette idée excellente. Il paraît qu'elle aurait désorienté le lecteur. Est-ce sûr ? Et est-ce tellement grave ? Trois ou quatre personnes, qui écoutent la radio, m'ont déjà demandé pourquoi je n'y ferais pas une série d'Entretiens avec Jean Paulhan (après Gide, Colette, Claudel, Cendrars, Léautaud, etc.). Moi, je trouverais l'idée excellente,

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