aussi avec ces médiocres soucis,- mais vous êtes pratiquement le seul à qui je puisse librement demander conseils et, éventuellement, « tuyaux ».(Il y a évidemment la possibilité « V-Magazine ». Mais outre que rien n'est moins sûr, et que je n'ose rien tenter de ce côté avant d'être assuré que rien d'autre n'est possible, il faut avouer que ce n'est pas bien excitant, ni reluisant…)
J'en viens à penser que l'amour de la littérature est un vice. C'est vraiment le dernier des métiers. Pourquoi est-ce le seul qui ne me dégoûte pas ? Après tout, un employé, ou un correcteur d'imprimerie, c'est bien tranquille, et à eu près assuré du pain quotidien ! Pourquoi sais-je qu'à cette condition, que j'ai connue quatre ans, je préférerais à présent n'importe quoi ? Et quand je dis : n'importe quoi, vous savez ce que je veux dire…)
Votre amiClaude Elsen
(Vous-ai je remercié du « supplément » de 3.000 fr [francs] qui m'a été envoyé pour les Cahiers de la Pléiade ? C'est tout à fait gentil d'y avoir pensé.)