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m'ont laissé un goût délicieux, même s'il est un peu mélancolique. Ils n'avaient pas le caractère hâtif et assez agité de la précédente rencontre. J'ai aimé chez ma femme – et il doit m'en être resté quelque chose – cette sérénité, cette confiance en nous , ce courage tranquille. Et je garde un souvenir enchanté de la longue matinée que j'ai passée, seul, avec ma fille, au Jardin des Plantes : ce reflet de moi-même (nous avons, paraît-il, et me semble-t-il en effet, d'étranges et profondes ressemblances), comme épuré de tout ce qu'il peut y avoir en moi d'impur, de pesant, de marqué… Ma femme m'a apporté le manuscrit d'un roman que j'achevais en 44. Il s'intitule Le Regard de Méduse . Il m'amuserait que vous le lisiez : c'est moi, avant . (Mais on change, au fond, si peu.) Il paraît que j'ai gardé, là-bas, de bons amis. Marcel Lecomte, notamment. Écrivez-moi en Savoie, n'est-ce pas ? Votre amiC.E. G. Delsennechez M. P. PilotazGILLY-SUR-ISÈRE(Savoie)

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