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mardi soir [1955] Mon cher Jean, Désolé de ce sot empêchement, qui nous a privés du plaisir de vous voir… J'aurais pu, à la rigueur, me traîner jusqu'à la Reine Blanche , mais en assez piètre forme et – comme dit très justement Moucky – nous ne vous voyons pas si souvent qu'il faille laisser la grippe en diminuer l'agrément. J'espère bien que vous nous fixerez un autre jour, par exemple mercredi prochain  ?Je me suis alité le 31 au soir, ce qui a résolu le problème toujours un peu fastidieux du réveillon et des visites du jour de l'An. J'y ai passé quatre jours (au lit) dans un curieux état « brumeux ». Avec, pour m'occuper, outre des romans policiers, un mal léger et bizarre : imaginez, entre le cou et l'épaule, une brûlure, une gerçure invisibles, comme un pincement des nerfs, juste sous la peau ; pendant 24 heures, s'est mis à apparaître une manière de coup de soleil, sensible au toucher, qui s'est effacé comme il était venu, laissant subsister – jusqu'à présent – cette gerçure, ce pincement. Cela permet(tait) toutes sortes d'hypothèses attachantes, depuis le prosaïque zona jusqu'aux premières séquelles européennes des expériences atomiques. Mais me voilà à nouveau sur pieds, et aux prises avec de plus modestes préoccupations…À ce propos, Jacques Robichon – par qui, à la demande de Chardonne, j'ai été introduit chez Amiot-Dumont – me dit que l'on pourrait y renoncer à mes

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