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vendredi soir [1955] Mon cher Jean, Le mercredi 19, bien volontiers. Si entre temps, vous aviez un empêchement ou préfériez un autre jour, nous sommes, en principe, toujours libres (à cela près que le lundi et le mardi, c'est un peu difficile). Oui, il se peut que j'aie frôle le zona, s'il est vrai que les soucis, la dépression, etc. le favorisent : j'ai passé 2 ou 3 semaines assez mauvaises (asthénie, neurasthénie). Mais ça a l'air de s'arranger : un peu comme le monsieur qui, tombant à l'eau, se laisse couler à pic mais, au dernier moment, donne un coup de talon au fond. Ça m'arrive de temps à autre, ces années-ci. Pour Amiot-Dumont, j'en suis toujours au S.O.S. amical et confidentiel de J. [Jacques] Robichon. Si la menace se précisait, j'avais déjà pensé à en parler à Roditi. Je le ferais peut-être, dans ce cas, en vous demandant un coup de main. Nous attendons.Amiot-Dumont, c'est un peu une usine, une administration. On s'y préoccupe moins de la spécialité ou des compétences de chaque rouage que du rendement de l'ensemble. Et, bien entendu, le point de vue littéraire y compte très peu. Ainsi, il y a en tout 2 ou 3 lecteurs (dont R. [Robert] Poulet), auxquels on donne à lire tout et n'importe quoi, en vrac, sans se soucier le moins du monde des goûts ou des qualifications de chacun. De même, pour la correction et la mise au point des ms. [manuscrits], on confie n'importe quoi à n'importe qui, sans suivre aucune

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