le 26/12/[19]56
Mon cher Jean,
Je suis un peu vexé : j'allais prendre la plume pour vous envoyer nos vœux, lorsque les vôtres nous arrivent. Nous sommes bien contents de savoir que vos yeux vont mieux. Et puisque vous avez pris les devants, je réponds à vos questions :- pour la maison, il nous faut attendre mars : c'est dans trois mois seulement que ma belle-mère pourra nous assurer le soutien financier indispensable. Comme vous savez sans doute, il n'est pas question d'engager une négociation en ce domaine sans être en mesure de signer immédiatement un chèque assez considérable…- pour la même raison, je ne me suis pas encore accordé le répit auquel je songeais dans mon activité « alimentaire » : je traduis en ce moment mon cinquième bouquin depuis 18 mois (un assez méchant roman « fantastique » pour Denoël). Rien à retenir de tout cela, sauf celui d'Angus Wilson (Anglo-Saxon Attitudes ), qui paraîtra en mars chez Stock, et qu'André Bay, après m'avoir demandé de le traduire, m'a demandé de préfacer. C'est fait. Hors quoi, Dimanche-