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13-2 [1957] Mon cher Jean, Merci de votre lettre. Nous nous inquiétons un peu de votre long silence. Rien de grave, j'espère ? J'ai corrigé et renvoyé à D.A. [Dominique Aury] les épreuves de la note sur Lo Duca. Oui, ce livre est assez décevant. J'ai essayé de le dire avec ménagement. J'ai un peu lu Larbaud, il y a vingt ans, trop peu sans doute, ou trop tôt : en fait, cela ne m'a pas fait très grande impression. Mais Moucky m'assure que j'ai tort, qu'elle lui garde un profond attachement, un peu comme (et pour les mêmes raisons que) Nimier. L'avenue de Camoëns me pèse toujours. Nous cherchons activement une bicoque banlieusarde. Ce n'est pas facile : ce qu'on trouve est ou trop cher, ou trop loin, ou inhabittable. Mais nous ne désespérons pas. Si, dans les 2 ou 3 mois qui viennent, nous n'avons rien trouvé (3 pièces, de 25 à 50km de Paris, à proximité d'un train, et qui ne dépasse pas 2½ à 3 millions, payables moitié comptant, moitié à terme : il paraît que cela existe), nous nous résoudrons à faire bâtir, fût-ce assez

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